Après avoir été, de 16 à 20 ans, garde-malade, femme de ménage, vendeuse de cadeaux,  standardiste, secrétaire, Valérie Dayre a eu la chance de toujours vivre de sa plume. Une vingtaine de  romans de commande (sous pseudonyme), des « novélisations » de série, des traductions de  fictions depuis l’anglais ont permis à une jeune femme d’hésiter dix ans entre le métier de  comédienne et celui d’écrivain. 

Entamée alors qu’elle abordait la trentaine, son œuvre romanesque personnelle a  longtemps été cantonnée au domaine « jeunesse » de la littérature (catégorisation commerciale oblige) mais elle préfère dire que ses romans, en particulier les trois écrits avec  Pierre Leterrier, sont destinés aux lecteurs de 15 à 95 ans. 

Les nouveaux malheurs de Sophie

L’histoire :

Aux vacances de printemps, cette année-là, Sophie se rend avec sa mère chez sa tante et ses deux cousins. Partie de Béthune pour l’arrière pays niçois, séduite par un nouvel environnement profondément différent du sien, elle se retrouve confrontée au harcèlement. Valérie Dayre parvient à saisir les émotions contradictoires qui traversent Sophie, mais aussi à laisser entendre les enjeux de la transmission entre les générations. Avec la même finesse, sans jamais forcer le trait ni porter de jugement, elle donne à voir la cruauté et les tourments que celle-ci entraîne, laissant au lecteur toute latitude critique.

Jessica Cousin l’a lu pour vous @shka_chroniques

L’atelir du Poisson Soluble